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Entre vouloir faire et pouvoir faire, naît une recherche existentielle de bien-être. Vouloir faire, c’est se projeter dans le futur et pour cela il faut avoir confiance en soi. Alors le plaisir esthétique se manifeste par un ressenti sensoriel, le Beau correspondant à l’affirmation de soi.

 

L'AFRATAPEM (Association Française de Recherche et d'Applications des Techniques Artistiques en Pédagogie et Médecine), école d'art-thérapie de Tours, définit l'art-thérapie comme «l'exploitation du potentiel artistique dans une visée thérapeutique et humanitaire». Le modèle de Tours privilégie ce qui est préservé chez la personne  afin d'élaborer une  stratégie thérapeutique. Il présuppose aussi que chacun a un potentiel artistique. Une analyse des mécanismes (l’opération artistique) physiques et psychiques de l'individu dans les différentes étapes de l'activité artistique va permettre à l'art-thérapeute de cibler les mécanismes défaillants afin d'adapter sa stratégie.

 

L’originalité et la spécificité de l’art-thérapie repose sur l’implication de l’art dans un processus de soin caractérisée par le « hors-verbal ». Elle est une discipline qui répond aux règles tant scientifiques que déontologiques des activités paramédicales officielles.

 

L'art-thérapeute:

  • C’est le seul à connaître les effets et les pouvoirs de l’Art pour l’orienter vers des soins

  • Il s’intéresse aux mécanismes impliqués pour que l'envie et le plaisir arrivent

  • Il s’intéresse à ce que le patient arrive à faire

  • Il n’interprète pas les oeuvres (verbalisation des contenus).

  • Il ne cherche pas à rééduquer, ni vouloir à tout prix maintenir une compétence mais ce qui a du sens

 

Comme le souligne Richard Forestier, guérie en art-thérapie, c’est un métier qui considère le soin par la stimulation et le pouvoir expressif de l’art.

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